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Pourquoi ces enquêtes?
La première enquête est lancée par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et Léon, dans le bulletin diocésain La Semaine religieuse du diocèse de Quimper et de Léon le 17 octobre 1902. Elle interroge les curés et les recteurs sur la langue pratiquée (breton ou français) dans leurs prédications, prônes et dans l'enseignement du catéchisme.
Une deuxième enquête demandée au nom du ministre des cultes est lancée peu après par la Préfecture du Finistère, en particulier auprès des instituteurs. (Enquête conservée aux Archives départementales du Finistère).
Les raisons de ces enquêtes
En 1890, le Directeur des cultes décide de ne plus rétribuer que les membres du clergé qui feraient usage du français pour la prédication et le catéchisme. Cette circulaire qui concerne « les dialectes locaux et étrangers » n’est pas suivie d’effet.
C’est la période du Concordat (1802-1905), le clergé est alors assimilé à des fonctionnaires de l’État qui rétribue leurs services.
Le 29 septembre 1902, Emile Combes alors président du Conseil et ministre des cultes, adresse une nouvelle circulaire qui modifie le certificat de résidence des prêtres.
Ce certificat, signé par le maire, est nécessaire aux prêtres pour recevoir leur traitement. Son but est de certifier l’exercice de leur fonction et de contrôler leur résidence.
Par la circulaire d’Emile Combes, le certificat de résidence doit également attester que les instructions religieuses y compris le catéchisme soient en français.
Le traitement de chacun de ces prêtres est donc désormais lié à son usage du français.
L’enquête du diocèse de Quimper veut illustrer la capacité des fidèles finistériens à comprendre ou non les instructions si elles n’étaient qu’en français.
Face aux chiffres avancés par l’Evêché de Quimper, les pouvoirs publics veulent également se rendre compte de la situation des Finistériens à comprendre le français.
Le point de vue de ces enquêtes n’est pas tout à fait le même et donne des résultats très différents. Les pouvoirs publics cherchent à évaluer ceux qui sont capables de comprendre plus ou moins bien le français tandis que les recteurs, plus exigeants, se positionnent sur ceux qui savent le français, soucieux que le catéchisme qu’ils enseignent soit parfaitement compris et assimilé.